Le sel de la vie ne se trouve pas à l'épicerie
Charlotte léman
NE JAMAIS SE LAISSER ENFERMER DANS UNE CASE : IL FAUT ETRE SOIT AVANT TOUT
En théorie, Diane forme un couple parfait avec Hervé, son mari : une jolie maison, une fille qui a pris son envol, un cercle d’amis. Elle possède même sa propre boutique de décoration qui ne désemplit pas. Dans la réalité, une petite boule s’est logée dans la gorge de Diane et ne cesse de croître. Elle n’est plus heureuse. Elle prend alors une décision radicale : ce sera sa vie de femme avant son couple qui s’enlise sans amour. Quitte à devenir « la méchante égoïste » qui brise un foyer aux yeux de sa famille et de son entourage et se retrouver isolée.
En reprenant les rênes de son existence,
Diane ne s’attendait pas à faire de nouvelles connaissances qui vont venir
chambouler son équilibre et lui montrer qu’elle a encore beaucoup à apporter.
Elle va mettre dans sa boutique un mur d’annonces qui va rendre de l’espoir et
une place aux habitants du quartier. En voulant redonner du sens à sa vie,
Diane va également en redonner à celle des autres. La rue des Tisserands, où se
niche sa boutique, va devenir le lieu de rencontre des solitudes, de
laissés-pour-compte de la société, une utopie d’un monde moins égoïste dans
lequel les individus se laisseraient guider par leur cœur plutôt que par des
machines.